L’UNSA plaide pour une amélioration globale des conditions de travail !

Cette année, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le 28 avril dernier, a porté sur les impacts du changement climatique sur le monde du travail.
Alors que les températures ne cessent d’augmenter et que les phénomènes climatiques graves tels que des inondations ou des canicules se multiplient, l’UNSA appelle le monde du travail à mieux évaluer ces risques.

VISUELS-RS_JOURNEE-SECURITÉ-SANTÉ-AU-TRAVAIL_TWITTER.jpg, avr. 2024

Aujourd’hui, trop peu de documents uniques d’évaluation des risques professionnels tiennent compte des risques provoqués par les changements climatiques. Pourtant, on sait que l’évolution des conditions météorologiques, par exemple, a des répercussions notables sur la sécurité et la santé des travailleurs.
Ainsi, parmi les risques professionnels accentués par le changement climatique, il est possible d’identifier le stress thermique, le rayonnement UV, la pollution de l’air, les accidents industriels majeurs, les événements météorologiques extrêmes et l’exposition accrue aux produits chimiques, etc.
Pour l’UNSA, il y a urgence à agir.
C’est pourquoi notre organisation revendique toujours :
- des sanctions contre les entreprises et les administrations qui ne respectent pas la loi en matière de DUERP et plans d’actions y afférents
- l’obligation de prendre en compte les risques environnementaux dans ces mêmes documents
- l’accès à un médecin du travail pour tous les travailleurs du public comme du privé
- la mise en œuvre de politiques de prévention et d’éducation à la santé efficientes et efficaces
- des moyens supplémentaires pour les services de santé au travail et d’inspection du travail afin d’améliorer l’accompagnement des travailleurs et des employeurs.

Sécurité et santé au travail : huit syndicats dont l’UNSA interpellent le gouvernement
A l’occasion de cette Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail et au regard du nombre élevé des accidents du travail et des maladies professionnelles observé en France, l’UNSA et 7 autres organisations syndicales ont interpellé le gouvernement.
Les organisations syndicales ont rappelé que « la prévention des risques professionnels ainsi que de l’usure professionnelle, la prévention de la désinsertion professionnelle, une meilleure évaluation de la pénibilité et des risques psychosociaux et notamment la charge de travail pour lutter contre l’intensification du travail sont des actions prioritaires, qui relèvent notamment de la responsabilité des employeurs ».
Afin d’améliorer durablement les conditions de travail, elles demandent notamment :
- de rétablir et renforcer les CSSCT, le cas échéant les CHSCT et /ou rendre obligatoire les représentants de proximité
- d’augmenter les moyens de contrôle et d’accompagnement des entreprises
- un accompagnement des victimes d’AT-MP pour faciliter leur accès au droit et une simplification des procédures - une revalorisation des indemnités en capital et des rentes pour les victimes du travail.

Pour l’UNSA, il est urgent de trouver les voies et les moyens de lutter contre l’usure professionnelle physique et psychosociale, la pénibilité et contre le risque de désinsertion professionnelle qu’ils font courir aux travailleurs.