Un 1er mai de solidarité

Tous les ans, le 1er mai, nous nous rejoignons pour défiler sous nos bannières syndicales, pour célébrer les luttes ouvrières, pour rendre hommage à ceux qui les ont menées, pour revendiquer ou défendre nos droits…
Qu’on fête le travail ou les travailleurs, on aime se retrouver, qui arborant l’églantine, qui son muguet ou un triangle rouge, se retrouver en fin de parcours pour un casse-croûte avec les anciens.
Mais pas de défilé, ni d’oignon nouveau, de fromage du pays et de la traditionnelle piquette cette année !

Cette année nous ne pouvons pas manifester dans la rue.

1er mai de solidarité.jpg, mai 2020

Pourtant la situation que nous vivons actuellement aggrave les inégalités.

Et au moment où de nombreux agents et salariés, auxquels nous exprimons notre entière solidarité, travaillent en premières lignes face à la pandémie, d’autres, dont la situation est certainement plus confortable ne se gênent pas pour remettre en cause acquis sociaux, normes environnementales et, pour le dire vite, tout ce qui réfrène leur inextinguible appétit de pouvoir ou d’argent.
On le sent déjà, alors que nous voudrions repenser le monde, construire un chemin vers un monde d’après qui reste pour beaucoup à imaginer, nous allons devoir combattre les tenants des vieilles lunes. Ils se manifestent de plus en plus bruyamment pour reprendre au plus vite des recettes qui ont largement contribué à nous mener à la situation actuelle. Des recettes dont nous ne voulons plus.
On le sent déjà, dès que ce sera possible, il est probable que nous ayons à nous rejoindre dans la rue, sous nos bannières syndicales, pour réaffirmer que nous voulons changer de formule, pour une vraie transition écologique, technologique et sociale.
Pour qu’ensemble, nous portions demain avec encore plus de détermination nos revendications pour l’emploi, la justice sociale et pour un modèle de développement respectueux de l’environnement… et des femmes et des hommes au travail.

Bon 1er mai à toutes et tous